Question orale au Ministre Henry

Monsieur le Ministre,La Libre publiait récemment un article relatif au cuivre, présentant ce métal comme la ressource cachée derrière la transition écologique. En effet, le cuivre, de par sa supraconductivité, est primordial dans l’électrification de nos sociétés, et notamment dans la transition « durable » de l’énergie. Il faudrait par exemple environ 1,2 tonne de cuivre par mégawatt de puissance installée pour les éoliennes terrestres.

Pourtant, à ce stade, l’extraction du cuivre dépend principalement des énergies fossiles et est très énergivore. Il faut ajouter à cela une dimension éthique étant donné que les mines de cuivre sont souvent situées dans des pays en voie de développement, avec des conditions de travail qui ne respectent pas toujours les conventions internationales.

Des alternatives ont déjà été étudiées. Le cuivre a un taux de recyclage assez élevé. Cependant, la demande mondiale est telle que se passer de l’extraction est inenvisageable actuellement, d’autant que la filière de recyclage n’est pas assez développée. Ensuite, certains avancent la possibilité de relocaliser l’extraction et la production en Europe.

Confirmez-vous les informations et chiffres exposés dans cet article ? Quelle analyse en faites-vous ?

Quelle conséquence cela peut-il avoir pour la transition ?

Risque-t-il d’y avoir un goulet d’étranglement si l’extraction et la production ne suivent pas ?

Existe-t-il des alternatives ?L

La perspective de la relocalisation d’une partie de la production vous paraît-elle réaliste ?