Question écrite à la Ministre De Bue

Les avantages de l’ « Open Data » ne sont plus à prouver. Le récent accord gouvernemental fédéral prévoit d’ailleurs de garantir la disponibilité et l’accès aux données pour la recherche scientifique et pour les citoyens, en optimalisant, rationalisant et harmonisant plus encore cet accès. Le mois dernier, la Ville de Namur a finalisé son nouveau système de transport intelligent. La mise en place de ce système a nécessité le recensement d’un nombre conséquent de données au fil des mois, et ces données sont disponibles en « Open Data ». Ainsi, n’importe quel particulier ou professionnel peut en profiter pour développer un nouvel outil ou les intégrer à une application existante par exemple.

Je me demande dès lors où en est le Gouvernement à ce sujet.

Nous avons déjà eu l’occasion d’aborder cette thématique au sein de cette Commission. L’année passée, Madame la Ministre m’expliquait que la politique d’« open data » en Wallonie trouve son fondement dans le décret conjoint du 12 juillet 2017 entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Région wallonne, lequel transpose la directive 2013/37/CE relative à la réutilisation des informations du secteur public.

Elle précisait également que l’Europe a adopté une nouvelle directive en juin 2019 qui propose un cadre plus large pour la mise à disposition des données publiques et d’intérêt général. Elle a jusqu’à 2021 pour transposer cette directive et adapter le cadre légal existant. Quel est son état d’avancement de ce chantier ? De façon générale, où en est la stratégie en matière d’ « Open data » pour la Région wallonne ? Quel est désormais le nombre de datasets ouverts ? Les métadonnées sont-elles également accessibles ? Quel support en Datat Catalog Vocabulary (DCAT) est prévu ? La stratégie s’appuie-t-elle sur une approche « linked data » transversale ?