Question d’actualité au Ministre Collignon

Monsieur le Ministre, on a donc appris – et Nethys a d’ailleurs fait un communiqué de presse sur le sujet – que les discussions, les négociations pour la vente de Voo allaient se poursuivre avec un seul candidat acquéreur, à savoir le groupe Orange ; a priori, ces négociations devraient aboutir dans quelques jours ou dans quelques semaines en fonction de l’affinage de certains détails techniques. On sent bien que l’on est près du but.

C’est plutôt une bonne nouvelle pour les contribuables liégeois, mais aussi bruxellois – et en partie hennuyers ou d’autres endroits de Wallonie via Brutélé.

On apprend donc qu’un prix négocié au départ à 1 milliard passe à 1,8 milliard d’euros. C’est quasi le double. C’est une très bonne nouvelle.

On peut constater les efforts faits en matière d’éthique et de gouvernance. Cela ne concerne pas uniquement l’enrichissement personnel de quelques-uns ; cela a aussi des impacts concrets et directs sur l’intérêt général et sur le bien commun. On peut donc saluer, une fois de plus, l’action du Gouvernement wallon dans ce domaine.

A ce stade, avez-vous déjà pu échanger avec l’intercommunale Enodia, avec sa filiale Nethys, sur le sujet ?

Quelles sont les étapes suivantes ? À quel moment, le Gouvernement ou vous-même, devrez vous prononcer ?

Quelles sont les garanties pour l’emploi ? C’est évidemment très important. Voo est un employeur significatif pour le bassin liégeois notamment. Donc, cela doit être une de nos premières préoccupations au-delà du patrimoine des communes et de la province.

Que va-t-on faire avec cet argent par la suite ? Comment les communes et la province vont-elles pouvoir l’utiliser ? Comment l’intercommunale en elle-même va-t-elle pouvoir l’utiliser ? Qu’est-ce qui encadre ce type de décision ?

Je pense qu’il y a un juste équilibre à trouver entre l’investissement sur le terrain dans le déploiement économique du bassin et un retour vers les communes qui également est possible. À cet égard, vos prédécesseurs s’étaient engagés à ce que, s’il y a des dividendes extraordinaires, ils ne soient pas utilisés pour assainir une dette. Je pense que c’est important que les communes puissent savoir si elles pourront investir ce qu’elles toucheront par ce biais.