La pollution autour des aéroports est un sujet important car les activités aériennes peuvent avoir un impact significatif sur l’environnement et la santé des populations avoisinantes.
Les activités aéroportuaires produisent des émissions atmosphériques, notamment des gaz à effet de serre tels que le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane (CH4), ainsi que des polluants atmosphériques tels que les oxydes d’azote (NOx), les particules fines et les composés organiques volatils (COV). Ces émissions peuvent avoir des effets néfastes sur la qualité de l’air et la santé des personnes vivant à proximité de l’aéroport, notamment des problèmes respiratoires et des maladies cardiovasculaires.
« De nombreux riverains de Bierset se plaignent de poussières dans leurs jardins ou leurs potagers et aucune étude n’avait été réalisée afin de définir scientifiquement l’origine de ces pollutions. C’est alors difficile d’y apporter des solutions » indique Olivier Bierin, Député Ecolo.
C’est dans ce cadre que les députés Olivier Bierin et Christophe Clersy ont sollicité Céline Tellier, la Ministre en charge de l’environnement afin de faire en sorte qu’un véritable monitoring environnemental soit mis sur pied dans le cadre de l’exploitation des deux aéroports wallons. Dans sa réponse, la Ministre indique que « le Gouvernement Wallon vient d’octroyer à l’ISSeP une subvention pour la réalisation de l’étude (Aéro-Sols) portant sur l’évaluation des impacts des retombées atmosphériques liées aux activités d’exploitation des aéroports de Charleroi et Bierset. Dans le cadre de l’étude Aéro-sols, il est prévu de développer un réseau de surveillance combinant des dispositifs classiques de collecte des retombées atmosphériques couplés à des stations de biosurveillance autour des deux aéroports régionaux wallons. Chacune des stations comprendra des dispositifs de récolte des échantillons pour les analyses de retombées ainsi qu’un dispositif de bio-surveillance active par les graminées. Les polluants analysés seront les métaux (Cd, Cr, Cu, Mn, Ni, Pb, Z), les HAPs, et les retombées d’hydrocarbures ».
Olivier Bierin se réjouit de cette avancée environnementale qui va associer les riverains. Ces derniers pourront notamment accueillir chez eux des outils de mesure. L’ensemble des riverains et des parties prenantes seront également informés lors de réunions publiques ou par d’autres canaux de communications et notamment via la structuration locale existante en comité ou association de quartier. « Les nuisances les plus flagrantes pour les riverains de l’aéroport sont les nuisances sonores mais il est aussi essentiel d’étudier les impacts environnementaux et sanitaires pour protéger ces derniers » conclut le député Ecolo, Olivier Bierin.
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