Plus que jamais, le dossier « Liege Airport » va prendre une tournure politique ces prochains mois. Chaque parti politique va inévitablement devoir se positionner quant à sa vision pour l’aéroport principautaire. Car il ne fait quasiment aucun doute qu’il y aura des recours quant à ce permis d’exploitation qui s’achèvera donc en 2042.
Extrait :
Olivier Bierin , député wallon et co-président Ecolo pour l’arrondissement de Liège, a quant à lui une autre interprétation de ce permis. « On va très clairement dans la bonne direction, lâche-t-il tout de go. Non, je ne crois pas que les contraintes vont tuer les vols de nuit. L’aéroport s’était d’ailleurs engagé à les faire diminuer. Pour moi, ce volet spécifique est même le minimum minimorum que l’on pouvait exiger par rapport aux demandes légitimes des riverains impactés par l’activité aéroportuaire. » Olivier Bierin va même plus loin, estimant que la limite des mouvements aurait dû être plafonnée à 40.00 par an au lieu de 50.000. Autrement dit, imposer un statu quo. « Nous accueillons donc ce permis positivement. Pour Ecolo, il y a un point qui ne va toutefois pas assez loin, c’est au niveau des sonomètres. Cela aurait été logique d’en mettre le même nombre côté nord-est du périmètre « bruit », car les vols inversés (à cause du sens du vent, NDLR) sont en augmentation. »
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