Question au Ministre Dolimont
Le projet HaYrport était selon les dires de Monsieur le Ministre une des étiquettes « vertes » justifiant le développement de l’aéroport de Liège, malgré le contexte environnemental actuel.
Nous avons appris par voie de presse que ce projet de production d’hydrogène vert pour alimenter les véhicules de site de Liege Airport – en collaboration avec John Cockerill – est avorté, faute d’électrolyseurs.
Ce projet soutenu par le Gouvernement wallon était positif et encourageant en termes de production d’énergie verte et c’est donc tout à fait déplorable.
Outre l’aspect encourageant d’énergie propre, ce projet faisait partie de ses arguments avancés pour justifier la réduction de l’empreinte carbone de Liege Airport, autrement dit une étiquette verte utilisée pour justifier le développement de l’aéroport.
Comment accueille-t-il cette nouvelle ?
Des alternatives sont-elles prévues ?
Quelle compensation carbone est prévue pour y remédier ?
Réponse du Ministre
Tout d’abord, le projet, qui est un projet de la société John Cockerill, ne semble pas avoir été abandonné, mais a été redimensionné par la société afin d’atteindre des objectifs de rentabilité.
Au vu de l’évolution du projet initial, les capacités de Liege Airport à fournir de l’électricité verte ne rencontrent plus les nouveaux besoins.
Je rappelle par ailleurs qu’il s’agissait d’un projet de John Cockerill, soutenu par Liege Airport, et pas l’inverse.
En raison de l’évolution du dossier, le Ministre du Climat et de l’Énergie, en charge du suivi de ce dossier, a fait procéder à l’analyse des initiatives à prendre et des solutions à formuler pour maintenir le soutien du Gouvernement à ce projet tout en restant dans la légalité.
Les résultats de cette analyse n’ont pas été communiqués à mon Cabinet et j’invite dès lors l’honorable membre à interroger le Ministre de tutelle pour toute précision supplémentaire.
Pour ce qui concerne la diminution de l’empreinte carbone de l’aéroport, je vous confirme que l’objectif de Liege Airport reste le « zéro carbone » pour les infrastructures aéroportuaires à l’horizon 2030.
Je le renvoie aussi aux nombreuses questions parlementaires portant sur les actions initiées par Liege Airport afin d’atteindre cet objectif.