Question écrite au Ministre Dolimont
Le Directeur de Liege Airport a annoncé au début du mois de juillet vouloir changer la politique de redevance appliquée aux compagnies opérant sur l’aéroport, notamment en prenant davantage en compte les nuisances sonores qui impactent les riverains.
Cette initiative va dans le bon sens puisqu’il est incompréhensible qu’aujourd’hui, les horaires de vol ainsi que l’impact sonore en fonction du type d’avion n’aient pas d’impact sur les redevances appliquées aux compagnies aériennes, contrairement à tous les aéroports voisins.
Monsieur le Ministre a-t-il connaissance plus précisément des modalités d’application de cette redevance aux compagnies aériennes ?
Peut-il m’indiquer sur quelle base les critères ont été établis pour déterminer la catégorie de bruit dans laquelle se retrouvent les aéronefs ?
Comment expliquer, si les informations parues dans la presse sont correctes, que le B757 soit en classe A ? Et l’A330 en classe C alors que l’A340 et le B777 sont en classe B ?
Dans quelle « classe » se trouvent les Antonov 12, 24 et 124 ou le Ilyushin 76 particulièrement bruyants qui opèrent parfois à Liege Airport ?
Le paramètre du poids est-il bien calculé sur base du maximum take-off weight, valeur immuable pour chaque avion et utilisée un peu partout ?
Un article du Soir du 7 juillet dernier indique qu’il s’agirait plutôt du poids de la marchandise et du carburant.
Enfin, des réductions des redevances seront-elles toujours accordées à certaines compagnies sur base d’un nombre minimum d’opérations réalisées, comme l’aéroport de Liège le propose actuellement ?
Pour que ces redevances aient un réel effet, il semble nécessaire que de telles réductions ne soient plus appliquées.