« C’est incontestable, la société se numérise à tous les niveaux, administrations publiques, banques, etc. La fracture numérique est une réalité dans notre pays. S’équiper peut aussi représenter un certain coût pour le secteur associatif, petites entreprises, écoles, etc.

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Les pouvoirs politiques ont quant à eux une responsabilité. C’est à eux qu’incombe le respect de la loi et du RGPD (Règlement général sur la protection des données), l’autonomie citoyenne et l’émancipation. Si on regarde en Belgique du côté francophone, le logiciel libre apparaît toujours dans les déclarations de politique régionale (DPR) comme un outil indispensable et devant être soutenu.

Effectivement, si l’on regarde la DPR 2019-2024 pour la Wallonie à la page 42, on peut y lire ceci : « Le Gouvernement entend promouvoir l’utilisation des standards ouverts et les logiciels libres, qui sont des outils indispensables pour assurer l’accessibilité de tous aux technologies de l’information tout en garantissant la liberté de chaque utilisateur » ou encore « Promouvoir l’utilisation des logiciels libres auprès des citoyens et des entreprises, notamment par des actions de sensibilisation et de formation« .

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Le libre au parti Ecolo

Au cours de cette expérience, l’exemple de ce que fait le parti Ecolo depuis 2015 est venu régulièrement dans les conversations. Tous les ordinateurs du parti utilisent le système d’exploitation Debian, cela représente plus de 200 machines, sans compter les serveurs qui l’étaient déjà avant cette date. « Cela veut dire qu’il y a moyen de fonctionner en travaillant exclusivement avec des logiciels libres« , nous dit fièrement Vincent Van Osta le directeur du département informatique.

Pour expliquer le choix de l’infrastructure informatique au sein du parti écologiste, Olivier Bierin (Ecolo), député au Parlement wallon et parlementaire de référence sur les questions liées au numérique, rappelle que le parti défend depuis toujours le logiciel libre. Ce choix c’est donc faire preuve de cohérence, dit-il « On prônait de miser plutôt là-dessus par rapport au développement du secteur numérique, plutôt que sur des licences privées, commerciales… »

 

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