Question orale à la Ministre De Bue
Madame la Ministre, nous avons déjà abordé ensemble la question du rétrofit dans cette commission. Il y a d’ailleurs des auditions très intéressantes sur le sujet organisées au sein de ce Parlement.
Les entreprises spécialisées fleurissent dans les pays voisins. Certaines voudraient se lancer en Belgique. Cependant, il semble que le flou juridique qui existe en termes d’homologation freine encore le développement à ce stade chez nous.
Un quotidien belge conseillait d’ailleurs à ses lecteurs d’aller faire homologuer leur voiture rétrofitée dans les pays voisins. Pourtant, le potentiel environnemental, en termes de création d’emplois et d’impact social de ce dispositif n’est plus à démontrer. En effet, il permettrait, à moindre coût, de transformer des véhicules avec une vieille motorisation fossile en bon état en véhicule électrique. Les constructeurs automobiles français se sont lancés de façon assez massive dans cette remise à niveau, cette remise à jour d’anciennes voitures.
Depuis le début de ces débats, on a eu la confirmation que la Wallonie était bien compétente sur l’homologation de ce type de véhicule. Les Régions devaient rencontrer l’autorité fédérale dans le courant du mois de novembre afin de définir une position belge commune sur le sujet. Vous aviez déclaré à un de mes collègues que les administrations d’Allemagne, des Pays-Bas, de France et de Belgique avaient convenu de lister ensemble les exigences techniques qu’elles fixeraient d’un commun accord à plus ou moins brève échéance.
Je reviens donc vers vous aujourd’hui. Qu’avez-vous pu mettre en place pour faire avancer ce dossier et permettre la possibilité d’une homologation des véhicules rétrofités en Wallonie ? Pouvez-vous faire le point sur le dossier de façon générale ? Quels ont été les échanges avec les différentes entités à ce sujet ? Quelles positions ont été défendues ?