Question orale au Ministre Morreale

Madame la Ministre, en mars derniers, je vous interrogeais sur les infirmières de rue liégeoises et le soutien que vous envisagiez de leur apporter. La crise du covid est passée par là. Leur travail est plus que jamais nécessaire. L’objet de cette question portera plus précisément sur le projet d’ASBL désormais dénommé Smi-le, pour Service mobile infirmier liégeois, et qui est né de l’expérience de ces deux anciennes infirmières de rue liégeoises.

Ce projet n’a pas pour but de remplacer l’antenne liégeoise de l’association Infirmiers de rue puisque celle-ci continuera d’exister, mais le but est d’en être complémentaire. En effet, Infirmiers de rue prend en fait davantage en charge la réinsertion des sans-abri par le logement, problématique qui est tout aussi importante, mais qui laisse peu de place aux soins médicaux urgents.

Les deux jeunes porteuses du projet estiment également que leur projet apporte une plus-value en amont des services et structures d’accès à la santé en les aidant, en les soutenant pour prioriser la détection des problèmes médicaux et développer des orientations vers les services appropriés.

L’ASBL Smi-le a pour objectif de constituer ce chaînon manquant et se fixe deux missions principales : elles assureront une présence médicale en rue via des maraudes et, d’autre part, elles feront la passerelle entre les personnes sans-abri et les structures de santé compétentes.

Étant un nouveau projet, l’ASBL doit logiquement trouver des fonds pour financer ses actions. Lors de nos premiers échanges sur ce projet spécifique des infirmières dans la rue, vous annonciez analyser au sein de votre équipe une aide pour ce premier projet en 2020 par le biais d’une subvention.

La nouvelle ASBL Smi-le répondant aussi à un réel besoin sur le terrain identifié à l’époque, avez-vous étudié la possibilité de leur apporter également une aide ?

Quelle est votre analyse de ce projet et, plus globalement, des constats posés par les fondatrices de Smi-le ?