Question orale au Ministre Borsus

Le 29 avril 2019, le Parlement avait adopté à l’unanimité une résolution qui concrétisait ou actait un rapport parlementaire relatif à l’économie circulaire. Au début de cette année 2020, le Gouvernement a travaillé à l’élaboration d’une stratégie de déploiement de l’économie circulaire pour la Région, avec pour objectif de l’adopter d’ici la fin de l’année. Fin septembre, à la suite de votre sollicitation, le Conseil économique, social et environnemental de Wallonie vous remettait un avis à propos de cette stratégie intitulée Circular Wallonia.

Je me réjouis qu’une telle stratégie voie le jour, et comme je porte un grand intérêt à la question, j’ai une série de précisions à vous demander.

Quelle est votre analyse de l’avis du CESE ? Comment avez-vous intégré par ailleurs le rapport parlementaire dans votre stratégie ? Quel calendrier avez-vous prévu pour la mise en pratique de celle-ci ?

Quelle est la portée de cette stratégie, dans le sens où l’on sait que l’économie circulaire pourrait potentiellement concerner l’ensemble des projets et compétences du Gouvernement, mais en même temps il faut qu’elle soit opérationnelle et il faut bien fixer des priorités ? Dans ce cadre, quels domaines d’action prioritaires ont été retenus ?

Ensuite, on sait que pour certains flux de matières, la Wallonie est probablement trop petite. Dès lors, quels contacts avez-vous pris avec les autres niveaux de pouvoir et entités fédérées : la Flandre, Bruxelles, le Fédéral ? Avez-vous également contacté des pays voisins à ce sujet ?

Quelles sont les évolutions récentes du cadre européen également au sujet de l’économie circulaire ? Quelles implications en résultent pour la Wallonie ? Cela a-t-il entraîné des modifications de la stratégie initiale ?

Quel lien a été établi avec le Plan wallon des déchets-ressources ?

Enfin, comment l’opérationnalisation de l’échelle de Lansink sera-t-elle mise en place à travers la stratégie ? En effet, on sait qu’il est plus facile de développer le recyclage que la réparation et le réemploi, mais ces derniers créent plus d’emplois et sont a priori meilleurs pour l’environnement.