Question orale au Ministre-Président Di Rupo
Monsieur le Ministre-Président, le 19 novembre dernier a eu lieu un Conseil européen à Bruxelles. J’avais déjà eu l’occasion de vous interroger via une question écrite sur ce conseil et vous nous informiez que le quatrième dossier à l’ordre du jour concernait la question de l’élargissement et du processus de stabilisation et d’association de l’Union européenne. Ce conseil abordait dès lors la possible ouverture des négociations d’adhésion de l’Albanie et de la Macédoine du Nord, pour lesquels vous nous avez informés de l’absence de consensus des membres de l’Union européenne.
Depuis le début du mandat semestriel de la Croatie à la tête de l’Union européenne, ce 1er janvier, le processus d’élargissement aux Balkans est relayé dans la presse comme étant une des priorités du mandat croate. On apprend également que ce serait essentiellement la France qui aurait bloqué les négociations d’élargissement. Cette dernière réclamerait une réforme préalable du processus d’adhésion.
Enfin, on sait qu’un sommet entre l’Union européenne et les Balkans occidentaux se tendra à Zagreb au cours du mois de mai. J’aurai aimé que vous nous précisiez la genèse de cette possibilité d’adhésion de l’Albanie et de la Macédoine. Pouvez-vous également nous rendre compte des États membres qui soutiennent une telle initiative et de ceux qui, à l’instar de la France, s’y opposent ?
Pouvez-vous nous partager les informations qui ont été échangées à ce sujet lors du Conseil et nous préciser la position que la Belgique a soutenue, s’il y en a eu une ?
Enfin quelle est votre analyse de la situation ? Quelle est la position de la Wallonie sur le sujet ?
De plus, pouvez-vous nous expliquer où en est le processus déjà plus avancé d’adhésion de la Serbie et du Monténégro ?