Question orale au Ministre Borsus
Monsieur le Ministre, nous apprenions, le 9 décembre, que la Commission européenne allait développer un champion européen des batteries électriques, surnommé « un Airbus des batteries », via un consortium d’entreprises issues de plusieurs pays, dont la Belgique, grâce notamment à l’octroi de dérogations aux règles des aides d’État pour plus de 3 milliards d’euros.
En séance plénière, à l’occasion d’une question d’actualité, vous aviez déjà annoncé que trois entreprises wallonnes étaient impliquées. Il s’agit donc de Nanocyl dans le premier volet de ce dossier et de Prayon à Hydrométal dans le second. C’est évidemment une très bonne nouvelle.
Pouvez-vous ici, dans cette commission, détailler un peu plus comment fonctionne concrètement ce mécanisme ? Permet-il de majorer des subventions existantes ou nécessite-t-il de créer une mesure ad hoc ?
Avez-vous déjà étudié les aides et outils wallons qui pourraient être mobilisés dans ce cadre ? Quels actions et projets de recherche seront-ils soutenus durant le premier volet et, le cas échéant, durant le deuxième ?
La dérogation octroyée à la Belgique s’élèverait à 80 millions, d’après les informations parues dans la presse. Une répartition de cette dérogation est-elle prévue par Région ? Si oui, laquelle ? Est-il déjà prévu dans le budget 2020 de quoi peindre ce plafond autorisé ? Enfin, un futur appel à projets est annoncé sur l’hydrogène. Comment préparez-vous nos administrations et nos entreprises pour y participer ?